Joueur ceriseorange a posté un message le 29/05 01:58 sur le Forum MadLoto : Sur la plage Émile BLÉMONT (1839-1927). Réponds lui sur MadLoto et échange avec d'autres joueurs
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La plage étincelle, fume Et retentit, vaste enclume Que les vagues et le vent Couvrent de bruit et d’écume. Je vais, selon ma coutume, Le long du galet mouvant, Les yeux au large, rêvant Quelque rêve décevant Salé de fraîche amertume. Avec leurs doux cris joyeux Et leurs mines ingénues, De beaux enfants, jambes nues, Se mouillent à qui mieux mieux. De loin, les suit et les gronde Une vieille grand-maman. Une jeune femme blonde Lit toute seule un roman. Les légères mousselines Des nuages vagabonds Se déchirent aux collines. Les grandes vagues félines Se cabrent, puis font des bonds. Et je contemple l’abîme ; Et je voudrais, âme et corps, Me mêler aux longs accords Qui roulent de cime en cime.
La plage étincelle, fume Et retentit, vaste enclume Que les vagues et le vent Couvrent de bruit et d’écume. Je vais, selon ma coutume, Le long du galet mouvant, Les yeux au large, rêvant Quelque rêve décevant Salé de fraîche amertume. Avec leurs doux cris joyeux Et leurs mines ingénues, De beaux enfants, jambes nues, Se mouillent à qui mieux mieux. De loin, les suit et les gronde Une vieille grand-maman. Une jeune femme blonde Lit toute seule un roman. Les légères mousselines Des nuages vagabonds Se déchirent aux collines. Les grandes vagues félines Se cabrent, puis font des bonds. Et je contemple l’abîme ; Et je voudrais, âme et corps, Me mêler aux longs accords Qui roulent de cime en cime.
La plage étincelle, fume Et retentit, vaste enclume Que les vagues et le vent Couvrent de bruit et d’écume. Je vais, selon ma coutume, Le long du galet mouvant, Les yeux au large, rêvant Quelque rêve décevant Salé de fraîche amertume. Avec leurs doux cris joyeux Et leurs mines ingénues, De beaux enfants, jambes nues, Se mouillent à qui mieux mieux. De loin, les suit et les gronde Une vieille grand-maman. Une jeune femme blonde Lit toute seule un roman. Les légères mousselines Des nuages vagabonds Se déchirent aux collines. Les grandes vagues félines Se cabrent, puis font des bonds. Et je contemple l’abîme ; Et je voudrais, âme et corps, Me mêler aux longs accords Qui roulent de cime en cime.
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